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 a propos de l'élevage

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AuteurMessage
lengele philippe




Masculin Nombre de messages : 67
Age : 62
Localisation : haine saint paul(belgique)

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MessageSujet: a propos de l'élevage   a propos de l'élevage Icon_minitimeMar 20 Nov - 16:58

voici un article bien de saison et écrit par ad shaerlekens grand chroniqueur et colombophile hollandais
UN ELEVAGE PEU SATISFAISANT NE SIGNIFIE
PAS ENCORE UNE MAUVAISE SAISON
Chaque année, c’est le lot d’une majorité d’amateurs de ne pas être satisfaits. Certains prétendent même que ceux qui jouent bien ont eu la chance de ne pas connaître des mésaventures.
C’est souvent faux car les champions se plaignent moins que les autres.
Lorsqu’un amateur déçu vient se plaindre devant moi, je lui dis toujours : aussi longtemps que vos soucis se limitent à vos pigeons, vous êtes un homme heureux.

DES SOUCIS
Je dois admettre qu’auparavant je me plaignais davantage que maintenant.
Ainsi, je supportais mal de perdre un pigeonneaux issu de mes meilleurs reproducteurs. Il m’arrivait même d’enfourcher mon vélo et d’aller demander à des amis colombophiles des environs si mon pigeonneau «favori» n’était pas rentré chez l’un d’eux.
Parfois même, l’un de mes jeunes «favoris» m’était renseigné et, bien entendu, je n’hésitais pas à parcourir quantité de kilomètres pour aller le rechercher.
Dans la grande majorité des cas, je m’étais fait beaucoup de soucis pour rien car, au moment du verdict du panier, le pigeon en question ne valait rien !
Bien entendu, je n’aime pas perdre un pigeon de classe confirmé mais je me fais beaucoup moins de mauvais sang qu’auparavant.
De même, je me tracasse beaucoup moins qu’auparavant pour un pigeonneau qui tarde à rentrer.
Nos amis colombophiles ne sont intéressés que par l’heure réelle de constatation et non pas par l’heure d’arrivée des jeunes sur le toit ou sur le spoutnik.

DE LA REFLEXION
Pendant les longues soirées hivernales, le bon colombophile doit réfléchir sur les erreurs qu’il a pu commettre au cours de la défunte saison.
L’essentiel est de ne pas persister dans les mêmes erreurs. S’il faut connaître les raisons de ses déboires, il faut également réfléchir aux causes de ses succès.
Ainsi, un élevage peu satisfaisant n’est pas encore synonyme de mauvaise saison sportive. Je me rappelle avoir connu jadis une mauvaise saison d’élevage : mes pigeons manquaient de vitalité, les pontes étaient très irrégulières et certains éléments avaient même abandonné leurs œufs.
De plus, mes pigeons étaient trop gras et n’avaient pratiquement pas volé pendant l’hiver, contrairement aux autres années.

DE L’AIDE
Devant une telle situation, il ne me restait qu’une seule solution : demander de l’aide.
Normalement, cela aurait dû être le vétérinaire mais comme mes problèmes semblaient hors du commun, j’ai fait appel à un scientifique qui avait rapidement diagnostiqué des streptocoques et beaucoup de coccidies.
Dans un bon colombier bien sec il n’y a jamais de problèmes de coccidiose.
Néanmoins, cette maladie peut se déclarer quand même chez des pigeons affaiblis par la paratyphose ou des streptocoques par exemple.
C’était le cas chez moi et, après un bon traitement, mes pigeons avaient retrouvé leur ardeur d’antan.
Evidemment, je n’espérais plus connaître une bonne saison cette année-là.
Et pourtant...je n’ai que rarement joué aussi fort que cette saison-là !
Alors, je ne prends plus au sérieux les prétendus connaisseurs qui estiment que c’est au cours de l’hiver que l’on gagne les prix pour la saison suivante.
Bien entendu, je préfère voir mes favoris en pleine santé pendant la période hivernale.
Mais si ce n’est pas le cas, il y a encore moyen de redresser la barque.
Il est primordial de donner le médicament adéquat et la dose indiquée en cas de maladie avérée. Ainsi, j’aurais pu donner une cure contre la paratyphose à mes pigeons, ce qui aurait été une grave erreur.
Donner à des pigeons des médicaments pour une maladie qui n’existe pas doit être évité comme la peste.

PAS PAR HASARD
Après tous ces problèmes, je me suis quelque peu documenté sur les streptocoques.
Aussi, j’ai pu lire que l’on court plus de risques avec des pigeons enfermés dans des pigeonniers rarement nettoyés.
Même si je ne suis pas un maniaque du grattoir, j’ai quand même pris la décision de ne plus jamais accoupler des pigeons qui ne sont pas vraiment en excellente condition. J’ai connu des colombophiles qui avaient connu des problèmes similaires et qui, sans doute un peu par excès de confiance, avaient traité leurs pigeons sans l’aide du vétérinaire.
Hélas pour eux, sans aucune amélioration.
Je leur ai demandé s’ils avaient pensé aux streptocoques ?
Ils n’en avaient jamais entendu parler...

UN DERNIER MOT
Au cours de l’après-saison, certains amateurs réalisent quelques accouplements expérimentaux pour voir si un tel mâle convient à une telle femelle !
Cela me laisse pantois...
Ainsi, les mêmes parents peuvent procréer deux excellents jeunes et, quelques semaines plus tard, deux nullités absolues.
De plus, il existe des bonnes années d’élevage et d’autres bien moins favorables.
Cela est certainement dû à la condition des parents au moment de l’élevage ou plus précisément, à la bonne qualité de la bouillie transmise aux pipants.
En tous cas, si un couple vous gratifie d’un crack, il n’y a aucune garantie qu’il vous en donnera un autre lors des tournées suivantes et même pas de toute son existence !
Voilà pourquoi je ne comprends pas les sommes folles et irréfléchies que certains déboursent pour une petite boule de plumes âgée de quatre semaines à peine.
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